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polars & poésies

27 avril 2018

extrait

-  C'est bien gentil un coup d'filet ! Pour seulement deux vilains poissons ! Nous, on préfè'rait un véritable coup d'tabac ! Prendre dans la nasse ces empoisonneurs de cigarettes qui ont déclenché un véritable tsunami ! Et leur faire avaler la fumée par les deux bouts.

-  Parler debout n'a jamais fait avouer un homme, le coupa Félix Stereden, accoudé au comptoir et tournant le dos à Eugène Cabioch qui avait parlé à la cantonade, confortablement assis à sa table habituelle.

-  Ah ! Mais c'est notre étoile imbibée qui est là ! Je ne l'avais pas remarquée... Tu dis « parler debout » quand moi je disais « par les deux bouts ». C'est toi, qui parles debout ! Avoue-le que tu as parlé debout ! Alors, tu vois...

-  Oh ! Monsieur Je Sais Tout ! J’avoue rien du tout ! J’suis pas un terroriste moi ! J’suis sûr que si ce serait moi qui torturerais les coupab's, izauraient vit' fait de m'cracher leur Koran ! C'est pas moi qui va rester les bras croisés quand faut encore partir en croisade contre ces salopards ! Les Omar, les Mohamed, les Ben Ordi et Ben ordures, tous ces bougnoules, je m'en vas te les débougnouliser vite fait !

-  T'es un vrai radical, mon Félix ! Tant qu'on y est et si on te suit, faut aussi déradicaliser les radis, décaraméliser les bronzés, défiscaliser les pauvres, désenfiler les files d’attente, désinfecter les chevelus, dépersonnaliser les fortes têtes, dépénaliser le cannabis, désinstrumentaliser les joueurs de pipeau, dézinguer les politologues, et les démagogues.

-  Et toi, Eugène, le petit anarchiste à deux sous, on va te débretonniser ! Tu vas voir ce que ça va t’faire. Parfaitement ! Te dé-bre-ton-ni-ser !

-  Stop ! Stop !Y’en a marre, Stereden, de tous ces mots qui se déversent ! De tous ces flots de mots ! Stop ! « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », disait Camus ! Alors, je ferme ma gueule…

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27 avril 2018

Extrait de mon dernier roman page 134

-  C'est bien gentil un coup d'filet ! Pour seulement deux vilains poissons ! Nous, on préfè'rait un véritable coup d'tabac ! Prendre dans la nasse ces empoisonneurs de cigarettes qui ont déclenché un véritable tsunami ! Et leur faire avaler la fumée par les deux bouts.

-  Parler debout n'a jamais fait avouer un homme, le coupa Félix Stereden, accoudé au comptoir et tournant le dos à Eugène Cabioch qui avait parlé à la cantonade, confortablement assis à sa table habituelle.

-  Ah ! Mais c'est notre étoile imbibée qui est là ! Je ne l'avais pas remarquée... Tu dis « parler debout » quand moi je disais « par les deux bouts ». C'est toi, qui parles debout ! Avoue-le que tu as parlé debout ! Alors, tu vois...

-  Oh ! Monsieur Je Sais Tout ! J’avoue rien du tout ! J’suis pas un terroriste moi ! J’suis sûr que si ce serait moi qui torturerais les coupab's, izauraient vit' fait de m'cracher leur Koran ! C'est pas moi qui va rester les bras croisés quand faut encore partir en croisade contre ces salopards ! Les Omar, les Mohamed, les Ben Ordi et Ben ordures, tous ces bougnoules, je m'en vas te les débougnouliser vite fait !

-  T'es un vrai radical, mon Félix ! Tant qu'on y est et si on te suit, faut aussi déradicaliser les radis, décaraméliser les bronzés, défiscaliser les pauvres, désenfiler les files d’attente, désinfecter les chevelus, dépersonnaliser les fortes têtes, dépénaliser le cannabis, désinstrumentaliser les joueurs de pipeau, dézinguer les politologues, et les démagogues.

-  Et toi, Eugène, le petit anarchiste à deux sous, on va te débretonniser ! Tu vas voir ce que ça va t’faire. Parfaitement ! Te dé-bre-ton-ni-ser !

-  Stop ! Stop !Y’en a marre, Stereden, de tous ces mots qui se déversent ! De tous ces flots de mots ! Stop ! « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », disait Camus ! Alors, je ferme ma gueule…

23 avril 2018

1ère de couverture

4ème de couverture

23 avril 2018

Nouveau POLAR 2018 Yann Venner

DES CENDRES SUR LA BREIZH

 

Suspense à Trébeurden

 

 

Ce polar se déroule en Bretagne, et plus précisément dans le Trégor.

 

Des vols de cigarettes et d’alcool ont lieu dans plusieurs commerces de la région. Accompagnés de dégradations les plus diverses.

Le Commissaire Cesare Le Tellier, de Saint-Brieuc, épaulé par ses amis habituels Fanch Bugalez et Eugène Cabioch, traquent les cambrioleurs. Des terroristes d’un nouveau genre ont répandu leur poison mortel avec une efficacité totale.

Victime de l’un de ces vols, Fanch Bugalez, qui tient avec sa femme Gwendoline le Café du Loup Rouge, va devoir se rendre en Angleterre… Pays qui connaît, en 2017, comme plusieurs États d’Europe, une vague d’attentats terroristes revendiqués par Daesh.

 

Roman adossé à l’actualité, DES CENDRES SUR LA BREIZH nous ballotte entre effroi et humour, feu et cendres.

  « S’il faut être sur des charbons ardents, quand on tire sur une cigarette, c’est pas l’pied ! » affirme Eugène Cabioch, dit La Brebis.

Difficile de ne pas le croire.

 

 

Yann VENNER est né à Saint-Brieuc en 1953. Enseignant à la retraite, membre de l’A.E.B. (Association des Ecrivains Bretons), auteur de nombreux romans et recueils de poésies, il déploie, dans ce dixième polar, une écriture efficace et jubilatoire.

Le lecteur aura plaisir à retrouver ici la verve et la bonhomie de ses héros du quotidien, créés par un auteur toujours aussi ardent.

 

 

11 Euros

 Les Éditions de Trozoul

Isbn : 9782954484297

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polars & poésies
  • Je propose dédicaces de mes polars cet été, ainsi que de mes recueils de poèmes, habitant Trébeurden. J'ai été directeur d'école de 81 à 87 à l'école publique plus haut. Passionné de VINS & de LITTERATURES Je peux animer des soirées autour du polar, bénév
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